Atelier "Prévention des escroqueries"
Jeudi 11 janvier à 15h00
organisé par la Communauté de Communes Bresse Haute Seille en partenariat avec l’ADMR et la Gendarmerie du Jura. Cette animation, à destination des personnes de 60 ans et plus, est gratuite et dure deux heures. Elle a pour objectif de présenter les différents actes de malveillance (vol, cambriolage, démarchage à domicile, cybercriminalité...) et les gestes à adopter pour s'en prémunir. Cette sensibilisation est aminée par des gendarmes de la Maison de Protection des Familles (MPF GGD 39). Les inscriptions sont obligatoires. Pour tout renseignement ou inscription : Solène Rouxel, animatrice à la Fédération de l’ADMR du Jura au 06.46.60.55.22.
Il devait venir nous présenter son livre "Les Galets rouges du Ruisseau" lors d'un Apéro Coup de Cœur à la Médiathèque de
Hauteroche.
En attendant de pouvoir l'accueillir, nous vous proposons un petit interview.
Dans son roman « Les Galets rouges du Ruisseau », Fabrice Cart tient à rappeler des faits réels tout en revisitant le passé. L'action se déroule à la fin de la guerre de 40 dans le Jura, à Lons-le-Saunier, et dans les villages environnants.
J’ai 50 ans depuis peu 😊 et je suis un pur jurassien. J’ai été postier pendant plus de 20 ans et désormais, j’ai obtenu des mandats dans un syndicat afin d’œuvrer dans l’intérêt des agents de la poste. Je n’étais pas un grand lecteur mais je lisais quand même un peu tous les soirs (des BD, quelques romans) et puis, je me suis mis à la lecture de livres d’histoires, de politique, de société. J’aime beaucoup l’histoire, apprendre, comprendre ce que nous sommes devenus aujourd’hui.
Je ne sais pas si ma méthode est une méthode orthodoxe. Je cogite des idées pendant un certain temps dans ma tête, j’élabore un plan puis les idées viennent et se matérialisent selon une trame, une intrigue et puis les personnages viennent se greffer pour mettre en marche cette histoire.
Comme je le disais plus haut, j’aime l’histoire et je suis jurassien, il me paraissait du coup évident de partir sur un récit avec ces deux éléments. De plus, cela m’a permis de revisiter les environs et ainsi de les décrire d’une manière encore plus fidèle.
Des recherches particulières non. Mais du fait que j’ai voulu coller au plus près mon intrigue et mon histoire sur la réalité, il me fallait bien me documenter. J’ai rencontré des gens qui ont vécu à cette époque, d’autres qui m’ont fourni des journaux de ces années-là. Et puis, bien sûr, internet qui permet de s’informer sur les évènements qu’on peut évoquer dans un roman. En fait, j’ai composé une histoire sur un canevas réel. J’aime à dire que tout ce qu’il se passe dans le roman (météo, personnages annexes, lieux, …) est vrai, sauf l’histoire principale !
Je suis fainéant donc j’ai mis du temps. En gros, une année. Je pense qu’on ne peut écrire que lorsqu’on est motivé et que l’inspiration vient. Même si on a en tête l’histoire, il faut cette inspiration pour se mettre devant le clavier et concevoir des lignes. Les recherches étaient d’ailleurs presque plus passionnantes que l’écriture elle-même. Ce qui est le plus long, ce sont les corrections. J’ai acquis un logiciel qui permet de corriger, selon des critères à paramétrer, les fautes d’orthographe bien sûr mais aussi les erreurs de syntaxe, les répétitions, la ponctuation, …. Ce n’est pas fatalement indispensable, car c’est le rôle de l’éditeur, mais c’est surement plus « vendeur » de proposer un manuscrit qui a déjà été travaillé.
Je souhaitais un éditeur local car ce roman parlait du jura et je pensais qu’il n’allait intéresser que les jurassiens. J’ai contacté GUNTEN Edition (à Dole) qui m’a rapidement répondu qu’ils acceptaient de m’éditer. Il y a ensuite, un travail commun sur le choix du titre (car, selon l’éditeur, l’auteur n’a plus le recul d’un bon titre accrocheur). Il parait que 90% des romans édités ont un titre choisi par l’éditeur et non par l’auteur. L’éditeur, donc, te propose plusieurs titres et plusieurs visuels, on en débat, on discute et on signe un contrat. L’ouvrage, une fois imprimé, se retrouve dans les librairies ou points de ventes grâce aux diffuseurs avec qui l’éditeur travaille.
J’ai effectivement un nouveau roman en cours. Le plaisir et la fierté d’avoir réussi à éditer un premier roman donne des ailes pour continuer. J’espère terminer dans l’année ce deuxième titre et, fort de ma première expérience, trouver une diffusion plus nationale. Ce roman est encore un roman historique. Il s’agit de l’aventure d’une jeune fille entre l’Espagne et le Brésil sous l’Inquisition.